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    • Des ouvriers dans la salle de contrôle de la centrale solaire Xina, premier investissement IPP de la Banque africaine de développement dans le secteur des énergies renouvelables en Afrique du Sud
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La Banque africaine de développement approuve un prêt de 474,6 millions de dollars pour accélérer la transition énergétique juste de l’Afrique du Sud et la gouvernance de ses infrastructures

Ce financement historique soutiendra des réformes globales des infrastructures, l’expansion des énergies renouvelables et la résilience climatique, tout en protégeant les communautés vulnérables

Avec votre partenariat, notre gouvernement s’est engagé à maintenir le cap et à mettre en œuvre ces réformes essentielles dans les secteurs de l’énergie et des transports

PRETORIA, Afrique du Sud, 1 juillet 2025/APO Group/ --

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a approuvé un prêt de 474,6 millions de dollars destiné au Programme de gouvernance des infrastructures et de croissance verte (IGGGP) de l’Afrique du Sud. Ce financement marque une étape importante dans la transition du pays vers une économie durable et à faible émission de carbone.

Ce financement représente la deuxième phase du soutien stratégique de la Banque à la transition énergétique juste de l’Afrique du Sud. Il s’appuie sur le succès du Programme de gouvernance énergétique et de résilience climatique de 300 millions de dollars, approuvé en 2023 et qui a permis des réformes clés qui ont renforcé la stabilité financière et accru les capacités en matière d’énergies renouvelables.

Le programme est conçu pour accélérer la transformation verte de l’Afrique du Sud et promouvoir une croissance inclusive et résiliente grâce à trois piliers interconnectés : faire progresser la sécurité énergétique grâce à la restructuration du secteur de l’électricité, soutenir une transition juste et à faible émission carbone, et améliorer l’efficacité des transports.

Le ministre sud-africain des Finances, Enoch Godongwana, a qualifié de précieux le soutien de la Banque.

« Notre pays est confronté au défi de taille que représentent les pénuries d’énergie, qui entraînent des délestages, ainsi que d’importants goulets d’étranglement dans les transports, ce qui a pénalisé la croissance de notre économie et la réalisation de nos aspirations en matière de développement. Avec votre partenariat, notre gouvernement s’est engagé à maintenir le cap et à mettre en œuvre ces réformes essentielles dans les secteurs de l’énergie et des transports, tout en s’efforçant de réaliser nos engagements internationaux en matière de changement climatique et nos objectifs de JET », a-t-il déclaré.

L’IGGGP met également l’accent sur l’industrialisation verte, le développement des compétences et la création d’emplois, notamment en soutenant la fabrication de véhicules électriques et la production d’hydrogène vert. Des estimations récentes du FMI montrent que la transition énergétique juste de l’Afrique du Sud pourrait stimuler la croissance du PIB du pays de 0,2 à 0,4 point de pourcentage par an entre 2025 et 2030.

« Cette approbation représente plus qu’un financement, c’est un plan directeur pour l’avenir énergétique de l’Afrique », a souligné Kennedy Mbekeani, directeur général du Groupe de la Banque africaine de développement pour l’Afrique australe. « Le succès de l’Afrique du Sud dans la construction d’un système énergétique juste, vert et inclusif démontre que le développement durable et la croissance économique peuvent aller de pair. »

Ce paquet financier inclut des composantes de dons ciblés pour promouvoir les initiatives d’efficacité énergétique et faire progresser les réformes du secteur ferroviaire. Les principales priorités comprennent l’accélération de la séparation verticale et l’établissement d’un cadre d’investissement. Ce soutien supplémentaire devrait catalyser des réformes essentielles visant à renforcer la compétitivité du secteur des transports et contribuer à l’intégration régionale et à la croissance dans l’ensemble de la sous-région de la SADC.

En tant qu’économie avancée du continent et pôle énergétique régional, la réussite de la transition énergétique de l’Afrique du Sud pourrait catalyser des transformations similaires partout en Afrique. Son expérience en matière d’intégration des énergies renouvelables, de modernisation de son réseau et de mise en œuvre de politiques de transition juste offrira de précieux enseignements aux autres pays africains poursuivant des Objectifs de développement durable.

L’initiative intègre des garanties environnementales et sociales complètes, avec une attention particulière portée à l’égalité de genre et à l’autonomisation des jeunes. Les femmes constituent 70 % des bénéficiaires ciblés par le Fonds social pour l’emploi élargi, et les programmes de développement des compétences des jeunes prépareront la prochaine génération aux nouvelles opportunités de l’économie verte.

Le succès de l’IGGGP contribuera à la réalisation de plusieurs Objectifs de développement durable des Nations unies, notamment l’énergie propre et abordable (ODD n°7), le travail décent et la croissance économique (ODD n°8), l’industrie, l’innovation et les infrastructures (ODD n°9) et l’action climatique (ODD n°13).

Le soutien de la Banque africaine de développement s’inscrit dans le cadre d’un programme de financement international historique de 2,78 milliards de dollars, comprenant 1,5 milliard de dollars de la Banque mondiale, 500 millions d’euros de la KfW allemande, jusqu’à 200 millions de dollars de la JICA japonaise et 150 millions de dollars attendus du Fonds de l’OPEP. Ce financement coordonné souligne l’importance mondiale de la transition énergétique de l’Afrique du Sud, en particulier dans le cadre de sa présidence du G20. Le programme s’aligne sur les Contributions déterminées au niveau national actualisées de l’Afrique du Sud dans le cadre de l’Accord de Paris, qui cible la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 398 à 510 millions de tonnes d’équivalent CO₂ d’ici à 2025 et de 350 à 420 millions de tonnes d’ici à 2030.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact médias :
Emeka Anuforo,
Département de la communication et des relations extérieures,
media@afdb.org

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 44 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux.

Pour plus d’information : https://www.AfDB.org