Contenu multimédia
- Images (1)
- Renforcer la gouvernance climatique en Afrique de l’Ouest : trois plaidoyers pour une action climatique inclusive au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Sénégal
- Tout (1)
Renforcer la gouvernance climatique en Afrique de l’Ouest : trois plaidoyers pour une action climatique inclusive au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Sénégal
L’Union des conseils économiques et sociaux et institutions similaires d’Afrique (UCESA), avec l’appui de la Banque africaine de développement, a piloté l’élaboration de trois plaidoyers nationaux
Ces initiatives jettent les bases d’un développement durable et résilient en Afrique
Le changement climatique constitue une menace systémique pour le continent africain, avec une intensité particulière en Afrique de l’Ouest. Des pays comme le Burkina Faso (162ᵉ sur 182), le Sénégal (144ᵉ) et la Côte d’Ivoire (134ᵉ) figurent parmi les plus vulnérables selon l’indice ND-GAIN, combinant une faible capacité d’adaptation et une forte exposition aux aléas climatiques. Ces réalités se traduisent par la multiplication des événements météorologiques extrêmes, l’aggravation de l’insécurité alimentaire, ainsi qu’une précarité accrue touchant notamment les femmes et les jeunes.
Face à l’urgence d’une réponse coordonnée et inclusive, l’Union des conseils économiques et sociaux et institutions similaires d’Afrique (UCESA), avec l’appui de la Banque africaine de développement, a piloté l’élaboration de trois plaidoyers nationaux. Ces documents visent à promouvoir une gouvernance climatique participative, fondée sur les besoins concrets des citoyens, et à renforcer l’ancrage institutionnel des Conseils économiques et sociaux dans les politiques climatiques nationales.
« Ces plaidoyers replacent les citoyens au cœur de l’action climatique. En les soutenant, la Banque africaine de développement réaffirme son engagement en faveur d’une gouvernance climatique inclusive, équitable et enracinée dans les réalités locales. Ces initiatives jettent les bases d’un développement durable et résilient en Afrique. », a déclaré Arona Soumare, chargé en chef du Changement climatique et de la croissance verte à la Banque africaine de développement.
Selon M. Abdelkader Amara, président du CESE du Maroc et de l'UCESA, « consciente de ces défis, l’UCESA entend impulser et appuyer l’action des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires africains en faveur de l’intégration de la durabilité et de la résilience dans les référentiels de définition, de mise en œuvre et d’évaluation des dispositifs institutionnels et politiques pertinents. »
Burkina Faso :
Construire la résilience dans un contexte sahélien
Situé au cœur de la bande sahélienne, le Burkina Faso figure parmi les pays les plus vulnérables au changement climatique. Cette fragilité est accentuée par une faible capacité d’adaptation, particulièrement marquée chez les femmes et les jeunes. Le plaidoyer élaboré par le Conseil économique et social du Burkina Faso, avec l’appui technique de l’UCESA, reflète la perception des citoyens face aux effets concrets du changement climatique. Il propose des réponses ancrées dans les réalités locales, en vue de guider les politiques publiques vers une approche plus inclusive, participative et orientée vers la résilience communautaire.
Côte d’Ivoire :
Pour une gouvernance climatique centrée sur les citoyens
La Côte d’Ivoire se trouve dans une zone de vulnérabilité élevée face aux chocs climatiques. Ce contexte est aggravé par la faible implication des femmes, en particulier en zones rurales, et par le rôle encore marginal de la société civile. Le plaidoyer national, issu d’une consultation approfondie, met en lumière les attentes des citoyens et formule des recommandations concrètes pour renforcer une gouvernance climatique équitable. Le document insiste sur la nécessité d’intégrer pleinement la voix des populations dans les mécanismes décisionnels, condition essentielle à une action climatique efficace.
Sénégal :
Participation citoyenne et résilience climatique
Le Sénégal, pays soudano-sahélien, subit de plein fouet les impacts du changement climatique. Le plaidoyer national s’appuie sur une enquête de perception citoyenne qui nourrit une réflexion participative sur les orientations politiques à adopter. Porté par le Conseil économique, social et environnemental du Sénégal, en partenariat avec l’UCESA et la Banque africaine de développement, ce document appelle à une mobilisation collective des parties prenantes — société civile, chercheurs, ONG, et décideurs — pour construire des stratégies climatiques plus inclusives, sensibles aux dynamiques locales et capables de renforcer durablement la résilience nationale.
Une dynamique régionale
Ces trois plaidoyers s’inscrivent dans une dynamique régionale portée par l’Union des conseils économiques et sociaux et institutions similaires d’Afrique (UCESA), avec le soutien de la Banque africaine de développement. Ils témoignent d’une volonté commune d’ancrer l’action climatique dans la participation citoyenne, la synergie des acteurs et la solidarité régionale. Par cette initiative, les Conseils économiques et sociaux réaffirment leur rôle d’interface stratégique entre la société civile et les pouvoirs publics dans la réponse aux défis climatiques du continent.
Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).
À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Le Groupe de la Banque africaine de développement est la principale institution de financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux. Pour plus d’informations : www.AfDB.org