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- Le projet soutenu pour plus de 18 millions de dollars par le Fonds africain de développement permettra à des milliers de producteurs de riz de bénéficier de semences, d’engrais, de produits phytosanitaires, et d’équipements agricoles
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Côte d’Ivoire : le Fonds africain de développement accorde un prêt de plus de 18 millions de dollars pour accroître la productivité rizicole
Le projet d’un coût total de 21,44 millions de dollars est financé par un prêt de 18,6 millions de dollars du Fonds, avec une contribution de 2,84 millions de dollars du gouvernement ivoirien
Ce projet est l’une des réponses opérationnelles phares de la Banque au financement des Compacts des pays ouest-africains issus du Sommet Dakar 2
Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement (http://apo-opa.co/42xZLms), le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a approuvé, le 22 avril 2025 à Abidjan, un financement de plus de 18 millions de dollars américains en faveur du Projet régional de développement de chaînes de valeur régionales rizicoles résilientes en Afrique de l’Ouest – Composante Côte d’Ivoire (REWARD-CI).
Le projet d’un coût total de 21,44 millions de dollars est financé par un prêt de 18,6 millions de dollars du Fonds, avec une contribution de 2,84 millions de dollars du gouvernement ivoirien. Il sera mis en œuvre par l’Agence de développement de la filière riz (ADERIZ), une structure qui dépend du ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et des Productions vivrières.
Le projet sera déployé dans les régions du Bélier et du Gbèkè (centre du pays) sur une période de trois ans et permettra de développer des systèmes de production rizicoles durables et climato-intelligents pour assurer une production adéquate en quantité et en qualité pour approvisionner les meuniers. Il vise aussi à développer des groupements de transformation du riz, l’agro-industrie et les liens au marché pour faciliter le commerce ; à appuyer les réformes politiques et réglementaires, et à leur harmonisation, pour des chaînes de valeur du riz compétitives face aux importations.
Sa mise en œuvre permettra de renforcer la sécurité et la souveraineté alimentaires en Afrique de l’Ouest en favorisant les investissements publics et privés dans les chaînes de valeur rizicoles pour accroître l’autosuffisance en riz et réduire les factures des importations de la région d’ici 2030. Le projet permettra également de créer les meilleures conditions de préparation d’une deuxième phase plus ambitieuse, pouvant attirer les investissements publics et privés dans les chaînes de valeur du riz, notamment en matière de transformation des produits agricoles, de fourniture d’intrants et de prestations de services agricoles et de mise en marché.
Pour la vice-présidente du Groupe de la Banque chargée de l’Agriculture et du Développement humain et social, Beth Dunford, « ce projet est l’une des réponses opérationnelles phares de la Banque au financement des Compacts des pays ouest-africains issus du Sommet Dakar 2 organisé conjointement par l’Union africaine et la Banque en janvier 2023 sur le thème : Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience. »
Quelque 1 660 producteurs, dont 580 femmes et 415 jeunes, seront des bénéficiaires directs de ce projet qui facilitera leur accès aux semences, aux engrais, aux produits phytosanitaires, à la mécanisation et aux équipements agricoles ainsi qu’aux services d’encadrement agricole. Outre ces acteurs, le projet bénéficiera aux opérateurs économiques dans les deux régions ciblées ainsi qu’aux collectivités décentralisées et aux structures déconcentrées du ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et des Productions vivrières.
Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).
Contact médias :
Alexis Adélé,
Département de la communication et des relations extérieures,
media@afdb.org
À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Groupe de la Banque africaine de développement est la principale institution du financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux. Pour plus d’informations: www.AfDB.org