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    • La ministre déléguée à la présidence chargée du Contrôle supérieur de l’État Mme Mbah Acha Rose Fomundam (5e de la gauche vers la droite) a présidé la cérémonie de lancement du Programme régional de renforcement des mandats des institutions supérieures de contrôle des finances publiques en présence de responsables gouvernementaux des pays bénéficiaires, du personnel de la Banque et d’autres partenaires.
    • Ahmadou Moustapha Diallo, coordinateur régional en chef de la passation des marchés à la Banque africaine de développement donnant une formation aux personnels des institutions de contrôle des pays bénéficiaires et du Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques de l’Afrique francophone subsaharienne.
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Cameroun : la Banque africaine de développement et le gouvernement lancent un programme de renforcement des institutions supérieures de contrôle des finances publiques

Financé pour 1,8 million d’unités de compte (2,53 millions de dollars américains) par la Banque africaine de développement, le programme a comme objectif principal, le renforcement de la transparence et la redevabilité dans la gestion des finances publiques

Les défis sont nombreux et couvrent la vérification des recettes, des dépenses publiques, des états financiers de l’administration centrale et ses démembrements

ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 12 juillet 2022/APO Group/ --

La Banque africaine de développement (www.AfDB.org) et le gouvernement camerounais ont lancé le 21 juin 2022 à Yaoundé, le Programme régional de renforcement des mandats des institutions supérieures de contrôle des finances publiques. La ministre déléguée à la présidence chargée du Contrôle supérieur de l’État du Cameroun, Mme Mbah Acha Rose Fomundam en sa qualité de présidente du comité exécutif du Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques de l’Afrique francophone subsaharienne a présidé la cérémonie.

Le Cameroun, le Mali, le Niger, la République centrafricaine, le Tchad et le Togo, sont les pays bénéficiaires du programme.

Plusieurs hauts responsables gouvernementaux ont participé à la rencontre : Outre la ministre étaient présentsn, le contrôleur général des services publics du Mali, le représentant de l’inspecteur général d’État de la Centrafrique, la présidente de la chambre des comptes de la Cour suprême du Tchad ainsi que le représentant du premier président de la Cour des comptes du Togo. Le premier président de la Cour des comptes du Niger a assisté en visioconférence aux travaux ainsi que le représentant de l’initiative de développement de l’Organisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques. Une mission de la Banque a participé au lancement et aux activités organisées autour de l’événement du 21 au 23 juin 2022.

En marge du lancement, un atelier de renforcement des capacités a été organisé au profit du personnel du Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques de l’Afrique francophone subsaharienne et des points focaux des institutions supérieures de contrôle bénéficiaires. 

Financé pour 1,8 million d’unités de compte (2,53 millions de dollars américains) par la Banque africaine de développement, le programme a comme objectif principal, le renforcement de la transparence et la redevabilité dans la gestion des finances publiques. Il vise aussi à contribuer à une meilleure harmonisation des normes et des outils et la professionnalisation d’un nombre accru d’experts-comptables et de vérificateurs du secteur public. Le programme vise également à renforcer les capacités institutionnelles, professionnelles et humaines des institutions supérieures de contrôle, en prenant en compte la dimension de genre. Il permet en outre de renforcer et accélérer les capacités organisationnelles des institutions supérieures de contrôle ; approfondir les partenariats régionaux et la collaboration entre les principales parties prenantes qui plaident en faveur d’institutions responsables, transparentes et fortes. Il vise enfin à augmenter le nombre de pairs pour mettre sur pied un vivier d’experts aux niveaux régional et continental.

« Les défis sont nombreux et couvrent la vérification des recettes, des dépenses publiques, des états financiers de l’administration centrale et ses démembrements. Le projet va appuyer ainsi le Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques de l’Afrique francophone subsaharienne, dont le mandat est de renforcer les capacités des institutions de contrôle et organismes d'audit externe », a expliqué Sekou Keita, manager au Département des services fiduciaires et de l'inspection à la Banque africaine de développement.

« Je voudrais réitérer la disponibilité du Groupe de la Banque africaine de développement à œuvrer de concert avec ses pays membres du continent pour la mise en œuvre de l’un de ses mandats principaux : le renforcement de la gestion financière des pays africains à travers l’accompagnement des structures nationales intervenant dans la gestion des finances publiques » a-t-il ajouté.

La session de renforcement des capacités a porté sur quatre thématiques : la première sur les procédures de décaissement, a porté sur les principes généraux, la préparation des demandes de paiement et l’utilisation des formulaires de la Banque, ainsi que les critères d’éligibilité des dépenses financées par la Banque. Le second thème a porté sur les passations de marchés et a mis l’accent sur les principes fondamentaux de passation des marchés et des cas pratiques d’acquisition de biens et services, etc. Le troisième a porté sur le suivi-évaluation et la nécessité de disposer d’une unité dédiée avec les outils adéquats, et des ressources financières et humaines suffisantes. Enfin, le quatrième volet a été consacré à la gestion financière dont les fondements et exigences ont été présentés aux participants et au personnel de la mise en œuvre du programme.

« La formation a été très satisfaisante parce que nous avons beaucoup appris. C’était l’occasion en tant qu’équipe locale de mieux nous outiller en vue de conduire à bien ce projet qui est d’une très grande importance pour notre institution », a déclaré François Samadingar Ndoubahidi, conseiller à la section contrôle des affaires financières et budgétaire de la Cour suprême du Tchad.

D’autres thématiques seront abordées lors des prochaines sessions : finalisation et soumission des termes de référence des services, transmission du plan de passation des marchés, soumission de l’avis général de passation des marchés et examen du plan de travail et du budget pour 2022-2023.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact médias :
Amadou Mansour Diouf
Département de la communication et des médias
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