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- Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, félicite la jeune Karen Kimani pour sa passion pour la protection de l’environnement, lors de la COP27 en Égypte en novembre 2022
- La jeune écologiste Karen Kimani à l’œuvre dans l’une de ses pépinières
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« Ne négligez pas l’importance du rôle des jeunes dans les efforts d'atténuation des changements climatiques », lance une jeune écologiste d'origine Kenyane
Karen, 10 ans, espère que les Assemblées annuelles 2023 de la Banque africaine de développement produiront des « résultats tangibles » pour stimuler l'action climatique en Afrique
La contribution de l'Afrique aux changements climatiques mondiaux est très faible, mais c'est le continent qui en souffre le plus
Jeune ambassadrice africaine pour l'environnement, Karen Wanjiru Kimani, a appelé à mettre en place des politiques qui incitent les jeunes à s’impliquer dans la protection de la planète, grâce, notamment, aux mesures d'atténuation des changements climatiques.
L« Il est important que nous, les générations futures, ne soyons pas négligés par certains programmes ou activités visant à atténuer les effets du changement climatique », a déclaré l'écologiste Kenyane de 10 ans. « Nos dirigeants doivent nous impliquer dès le plus jeune âge. Après tout, nous sommes ceux qui bénéficieront ou souffriront demain des politiques et des actions mises en œuvre aujourd'hui. »
Karen, qui a reçu de nombreux prix pour ses efforts en faveur de la protection de l'environnement, en plantant des arbres notamment, s'exprimait en amont des Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque africaine de développement, qui se tiendront dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh du 22 au 26 mai.
L'événement a pour thème « Mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique ».
Les Assemblées sont l’occasion, pour les gouverneurs du Groupe de la Banque, les hommes d'affaires et investisseurs internationaux, de partager leurs expériences en matière de mobilisation de capitaux privés nationaux et internationaux – dont exploiter le capital naturel de l'Afrique –, pour combler le déficit de finance climatique et faire progresser la transition vers la croissance verte en Afrique.
Les Assemblées fournissent également aux gouvernements africains une plateforme pour discuter de la nature et du niveau de soutien dont ils ont besoin de la part des partenaires au développement, tels que le groupe de la Banque africaine de développement, pour concrétiser leurs ambitions climatiques.
Karen a exprimé l'espoir que ces réunions produisent des « résultats tangibles ».
« La contribution de l'Afrique aux changements climatiques mondiaux est très faible, mais c'est le continent qui en souffre le plus », a-t-elle indiqué. « Nos pays ont besoin de beaucoup plus d'argent pour lutter contre les changements climatiques et protéger la planète. J’aimerais donc que des mesures plus concrètes soient prises quand ils se réunissent ; nous avons assez entendu de discours ».
Karen a remporté plusieurs prix au niveau local et international pour ses efforts de plantation d'arbres – elle en a planté plus de 10 000 à ce jour – et pour d'autres actions en faveur de l'environnement. Elle a notamment reçu le MTM Environmental Excellence Award à Bristol, au Royaume-Uni et a remporté le Green Kid Awards 2022 au Kenya, qui récompense les enfants ayant eu un impact sur la nature grâce à leurs actions en faveur de la lutte contre les changements climatiques et de la protection de l'environnement. Elle a également été saluée par la Banque africaine de développement et le Centre mondial pour l'adaptation, lors de la COP27 en Égypte.
« Protéger l'environnement naturel est une bonne chose. Nous y trouvons de beaux arbres et des fleurs qui nous donnent la vie », déclare Karen, qui a commencé à planter des arbres dès l'âge de quatre ans.
Elle envisage d'ouvrir une usine qui produira des bouteilles biodégradables.
L'Afrique a perdu entre 5 et 15 % de la croissance de son PIB par habitant entre 1986 et 2015 en raison des impacts liés aux changements climatiques, selon les estimations.
D’après la Banque africaine de développement, en l'absence de politiques fortes en matière de lutte contre les changements climatiques, l'Afrique pourrait perdre jusqu'à 12 % de son PIB d'ici à 2100, suivant différents scénarios. À titre de comparaison, les pertes sont inférieures à 1 % pour les États-Unis et l'Union européenne et ne dépassent pas 5 % pour la Chine.
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