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- La Banque africaine de développement ne cesse de multiplier les initiatives pour donner la chance à des milliers d’enfants africains de vivre leur cinquième anniversaire
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Malnutrition infantile : la Banque africaine de développement multiplie les actions pour la survie de milliers d’enfants africains qui risquent de mourir avant leur cinquième anniversaire
À travers son programme « Banking on Nutrition », en partenariat avec Big Win Philanthropy et Aliko Dangote Foundation, la Banque mène la course contre l’hécatombe des enfants du continent, victimes de malnutrition
La Banque a jusqu'à présent alloué près de 2,8 milliards de dollars de son portefeuille d'investissements à la nutrition intelligente
Au moins, 216 millions d'enfants souffrent de retards de croissance et de malnutrition en Afrique. Cette dernière est la principale cause de mortalité des enfants de moins de cinq ans après le paludisme en Afrique au sud du Sahara. Pour y mettre fin, la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) multiplie les actions sur le terrain et les appels à la mobilisation aussi bien en Afrique qu’au niveau mondial. En 2016, l’institution panafricaine de financement du développement a lancé l’initiative Alliance des leaders africains pour la nutrition (ALN, acronyme en anglais pour African Leaders for Nutrition) (https://apo-opa.info/3Jmu6Kw). L'ALN est un outil de plaidoyer de la Banque afin que les pays africains puissent travailler avec les partenaires pour amplifier la nutrition sur le continent. Soutenue par l’Union africaine, l’initiative engage aussi les dirigeants africains à investir une partie de leur budget pour réduire la malnutrition sur le continent. Les États sont notamment invités à mettre en œuvre diverses politiques et interventions pour lutter contre la malnutrition sous toutes ses formes à travers l'agriculture, le système alimentaire et l'éducation et ce, en tandem avec les différents partenaires au développement.
La course contre l’hécatombe
Pour démontrer son engagement dans la lutte contre la malnutrition en Afrique, la Banque a dévoilé en 2018 le Plan d’action multisectoriel pour la nutrition (https://apo-opa.info/3qP0KhA). Ce plan vise à mobiliser des ressources financières supplémentaires pour des investissements intelligents en matière de nutrition dans des secteurs clés (agriculture, éducation, santé, protection sociale, eau, assainissement et hygiène -WASH) afin de réduire de 40 % le retard de croissance des enfants sur le continent d'ici à 2025. Ces secteurs ont été identifiées car elles représentent plus de 30 % des dépenses publiques en Afrique et sont des moteurs sous-jacents de la nutrition. La Banque a jusqu'à présent alloué près de 2,8 milliards de dollars de son portefeuille d'investissements à la nutrition intelligente, sur une base de référence de 0,70 milliard de dollars en 2018. Cet investissement se répartit comme suit : santé (531 millions de dollars), agriculture (950 millions de dollars), WASH (650 millions de dollars) et la protection sociale (605 millions de dollars).
Et la Banque ne cesse de multiplier les initiatives pour donner la chance à des milliers d’enfants africains de vivre leur cinquième anniversaire. À travers son programme « Banking on Nutrition » (https://apo-opa.info/443oygB), en partenariat avec Big Win Philanthropy et Aliko Dangote Foundation, la Banque mène la course contre l’hécatombe des enfants du continent, victimes de malnutrition. Ce programme permet à la Banque d’intégrer la nutrition dans les stratégies régionales et nationales et de travailler à augmenter la production et la consommation de produits alimentaires sains et nutritifs, grâce à la mobilisation des partenariats, des États et du secteur privé.
Ainsi, dans la région du Sahel, confronté à d’énormes défis sur les effets des changements climatiques (désertification, sécheresse, érosion, inondations, assèchement des lacs, etc.) et à l’insécurité, la Banque met en œuvre un programme régional spécifique sur la sécurité alimentaire et la nutrition. Dénommé, deuxième Projet du programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (https://apo-opa.info/3PlX0yh). Ce programme illustre parfaitement la collaboration que la Banque entend établir avec d’autres partenaires au développement pour lutter contre la malnutrition dans la région.
Avec les contributions du Fonds Canada-Banque africaine de développement pour le climat (https://apo-opa.info/3qWs0KV), de la Banque ouest-africaine de développement (https://www.BOAD.org/), du Fonds africain de développement (https://apo-opa.info/42vfbFI), le guichet concessionnel du Groupe de la Banque, 176 millions de dollars vont être mobilisés pour accroître durablement la productivité et les revenus tirés des chaînes de valeur agro-sylvo-pastorales et halieutiques. Le programme permet aussi de renforcer les capacités d’adaptation des populations aux aléas climatiques et de contribuer à l’atténuation des effets des changements climatiques dans six pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Guinée, Mali, Niger, Sénégal et Togo). Environ 1,38 million de personnes vont être directement touchées par ce projet et 5,69 millions d’autres vont en profiter de façon indirecte.
Au Burkina Faso, le Projet de repas scolaires à base de produits locaux pour une nutrition intelligente (https://apo-opa.info/3PifFuX) financé par le Japon via la Banque africaine de développement permet de maintenir des milliers d’écoliers à l’école. Grâce à un financement de 990 000 dollars, ce projet renforce les initiatives du gouvernement burkinabè pour permettre à chaque enfant scolarisé dans l’école primaire, d’avoir au moins un repas équilibré par jour.
Adesina parmi les champions mondiaux de l’Onu contre la malnutrition
En 2019, la Banque a approuvé un don de 8 millions de dollars pour la création du Centre régional d'excellence en sciences de la nutrition (https://apo-opa.info/3CCprQZ) au Burundi, afin de contribuer à remédier à la pénurie de spécialistes qualifiés en nutrition et en transformation agroalimentaire pour renforcer la sécurité alimentaire au Burundi et dans la région d’Afrique de l'Est. Le projet intervenait dans un contexte de taux de malnutrition chronique élevé au Burundi (56 %) et dans la région de l'Afrique de l'Est. Le Centre offrira des cours en nutrition clinique, nutrition et santé publique, technologie agroalimentaire, qualité de la nourriture, sécurité alimentaire et changements climatiques. En juin 2022, les programmes avaient été élaborés et une cohorte de 59 étudiants inscrits pour la formation.
Preuve que son action mérite de s’approfondir, le président de la Banque, Akinwumi Adesina vient d’être désigné parmi 22 dirigeants mondiaux par le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies António Guterres, pour mener la lutte contre la malnutrition à un moment critique pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Des personnalités comme Cindy McCain, la directrice exécutive du Programme alimentaire mondial, Catherine Russell, la directrice exécutive de l’Unicef ou encore Gabriela De Bukele, Première dame du Salvador, Sania Nishtar, membre du Sénat et présidente de l’ONG Heartfile au Pakistan, et Gunhlid Stordalen, fondatrice et présidente de la Fondation EAT en Norvège y figurent également.
« Je suis très honoré que le secrétaire général des Nations unies me nomme parmi les leaders mondiaux pour lutter contre la malnutrition dans le monde. Merci SG [pour secrétaire général]. Je suis impatient de contribuer à la réalisation de ce programme », a réagi sur Twitter M. Adesina, aussitôt la liste publiée.
Cette désignation devrait renforcer l’engagement de M. Adesina dont l’institution vient de mobiliser 72 milliards de dollars auprès de partenaires internationaux, à l’issue du Sommet de Dakar 2 sur la sécurité alimentaire et la résilience (https://apo-opa.info/3V3JkIW), pour stimuler la production alimentaire et agricole en Afrique. La Banque elle-même s’engage à mettre 10 milliards de dollars dans le secteur dans les cinq prochaines années en Afrique.
Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).