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- (De gauche à droite) : Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement et Biodun Abayomi Oyebanji, gouverneur de l’État d’Ekiti, lors d’une réunion officielle à Lagos
- Lamin Barrow, directeur général du Département pays de la Banque africaine de développement au Nigeria (5e à partir de la gauche) ; Stanley George, directeur du Département des relations économiques internationales au ministère fédéral des Finances (6e à partir de la gauche) et Akintunde Oyebode, commissaire de l’État d’Ekiti pour les finances et le développement économique (7e à partir de la gauche), lors des négociations de l’accord de prêt de l’EKZ au bureau de la Banque à Abuja
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La Banque africaine de développement va fournir 80 millions de dollars pour financer le projet de Zone du savoir d’Ekiti, au Nigeria, pour stimuler l’innovation numérique
Projet pionnier de zone économique spéciale piloté par l’État, conçu pour relier sur un même site, éducateurs, chercheurs, innovateurs, entrepreneurs et industries.
C’est une lueur d’espoir pour la jeunesse, un témoignage de notre engagement à favoriser l’innovation, la création d’emplois et la croissance économique durable
Au cœur de l’État d’Ekiti, au Nigéria, une initiative révolutionnaire prend forme : la Zone du savoir d’Ekiti (EKZ), un dispositif audacieux visant à transformer la région en pôle d’innovation numérique et d’économie du savoir.
La Banque africaine de développement s’est engagée à fournir un prêt de 80 millions de dollars américains pour ce projet pionnier de zone économique spéciale piloté par l’État, conçu pour relier sur un même site, éducateurs, chercheurs, innovateurs, entrepreneurs et industries.
Plus qu’un simple projet, la Zone du savoir d’Ekiti promet d’être un lieu où les idées convergent, où la créativité s’épanouit et où les rêves prennent corps. Le gouvernement de l’État d’Ekiti s’engage à fournir 14,8 millions de dollars comme contrepartie pour compléter le financement du projet d’un coût de 94,8 millions de dollars.
En avril 2023, le gouvernement fédéral du Nigeria a conféré au projet le statut de « zone franche » en vertu de la loi sur l’Autorité des zones franches d’exportation du Nigeria (NEPZA). Cela permet aux investisseurs privés de bénéficier de nombreux avantages incitatifs : gratuité des terrains, exonérations fiscales et exemptions de droits à l’importation et à l’exportation, ce qui crée un environnement propice à l’investissement et à l’innovation.
Étendue sur 40 hectares, l’EKZ vise à catalyser l’entrepreneuriat numérique et ambitionne de créer 26 000 emplois et d’injecter 14 millions de dollars par an dans l’économie une fois le projet achevé.
Le projet prévoit le développement d’infrastructures de classe mondiale, de créer un parc technologique vert de 20 hectares et de fournir routes, électricité, services d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées. Il investira également dans le capital humain, en particulier dans la jeunesse. Avec des projets de formation aux technologies de l’information et de la communication pour plus de 19 000 jeunes d’Ekiti et des États voisins, l’EKZ sèmera les graines de futurs entrepreneurs et chefs d’entreprise.
L’EKZ cherche à attirer des entreprises, notamment des start-ups technologiques, des sociétés d’externalisation des processus métiers, des entreprises de fabrication et de production, des instituts de recherche et des activités de back-office d’entreprise, pour qu’elles s’installent dans la zone. Un programme d’incubateur soutiendra les start-ups prometteuses grâce à des financements de préamorçage et d’amorçage fournis par le Fonds d’innovation d’Ekiti. Le projet attirera des investisseurs phares du secteur privé pour former un véhicule ad hoc qui permettra à de multiples investisseurs de mettre en commun des financements et de gérer les opérations de la zone.
Ce qui distingue l’EKZ, ce n’est pas seulement le développement, c’est aussi l’innovation, en tirant parti de l’avantage concurrentiel de l’État d’Ekiti et de la présence de cinq établissements d’enseignement supérieur dans le quadrilatère éducatif d’Ekiti. L’État d’Ekiti abrite la Federal University Oye Ekiti, l’Ekiti State University, la Bamidele Olumilua University of Education, Science and Technology, l’Afe Babalola University et la Federal Polytechnic, ainsi que plus de 30 universités dans les États voisins de Kwara, Kogi, Ondo et Osun, qui constituent un vaste vivier de talents.
L’EKZ s’inscrit parfaitement dans la stratégie « Des emplois pour les jeunes en Afrique » de la Banque, qui vise à renforcer les liens entre le monde universitaire et l’industrie afin de nourrir les talents entrepreneuriaux et développer une main-d’œuvre qualifiée qui réponde aux besoins des employeurs.
« C’est passionnant de voir que les efforts que nous avons entrepris il y a quelques années, pendant mon mandat, pour faire d’Ekiti l’économie du savoir du Nigeria et la destination privilégiée pour l’innovation, la technologie, l’intelligence artificielle, la science et les initiatives numériques, commencent à porter leurs fruits », a salué l’ancien gouverneur de l’État d’Ekiti et ancien président du Forum des gouverneurs du Nigeria, Kayode Fayemi.
À mesure que l’EKZ prend forme, elle témoigne de la puissance de la collaboration, de l’innovation et de la prévoyance. « C’est une lueur d’espoir pour la jeunesse, un témoignage de notre engagement à favoriser l’innovation, la création d’emplois et la croissance économique durable ; c’est un engagement pour un avenir meilleur pour notre État et pour le Nigeria », a déclaré le gouverneur de l’État d’Ekiti, Biodun Oyebanji.
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À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Groupe de la Banque africaine de développement est la principale institution du financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux. Pour plus d’informations: www.AfDB.org