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    • Le vice-président de la Banque africaine de développement (3e à gauche) et l’envoyé spécial des États-Unis sur le climat John Kerry (à droite) lors de l’événement sur le méthane
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Source: African Development Bank Group (AfDB) |

Lutte contre les émissions de méthane : le gouvernement américain annonce un don de 5 millions de dollars pour aider la Banque africaine de développement dans son combat

La Coalition pour le climat et l’air pur et l’Engagement mondial sur le méthane (Global Methane Hub) se sont eux aussi engagés à allouer de nouvelles ressources à la lutte contre les émissions de méthane dans les pays africains

Ce qui constituera une excellente base pour mettre davantage l’accent sur les émissions de méthane

DAKAR, Sénégal, 15 septembre 2022/APO Group/ --

L’envoyé spécial des États-Unis pour le climat, John Kerry, a annoncé ce financement lors d’une réunion des ministres africains à Dakar ; Ce financement va aider à atteindre les objectifs de l’Engagement mondial sur le méthane.

Le gouvernement américain a annoncé qu’il allait faire un don de 5 millions de dollars à la Banque africaine de développement, pour l’aider dans ses efforts de réduction des émissions de méthane en Afrique. Le méthane est responsable de la quasi-moitié de l’augmentation nette de la température moyenne mondiale, depuis l’ère préindustrielle.

Ce don, tributaire des procédures d’approbation des États-Unis, est octroyé au Fonds pour les changements climatiques en Afrique (https://bit.ly/2MX4nyd), un fonds multidonateurs administré par la Banque africaine de développement qui est destiné à un large éventail d’activités œuvrant à la résilience climatique et à une croissance économique à faible émission de carbone.

L’envoyé spécial du président américain pour le climat, John Kerry, en a fait l’annonce à l’occasion d’un petit-déjeuner de travail en marge de la 18e Conférence ministérielle africaine sur l’environnement, qui se tient à Dakar.

La Coalition pour le climat et l’air pur (https://bit.ly/3LhL7p2) et l’Engagement mondial sur le méthane (Global Methane Hub) (https://bit.ly/3BJMiug) se sont eux aussi engagés à allouer de nouvelles ressources à la lutte contre les émissions de méthane dans les pays africains. L’Engagement mondial sur le méthane, qui finance des mesures d’atténuation des gaz méthane, contribuera à hauteur de 5 millions de dollars au cours des trois prochaines années. La Coalition, un partenariat volontaire qui réunit gouvernements, organisations intergouvernementales, entreprises et instituts de recherche, fournira 1,2 million de dollars.

« Plus de 25 pays du continent ont adhéré à l’Engagement mondial sur le méthane, a déclaré le secrétaire Kerry, ce qui témoigne d’un franc soutien à la question importante du méthane, pour maintenir le seuil de 1,5 degré de réchauffement. » Et d’ajouter : « Je suis très heureux que la Banque africaine de développement réagisse face au regain d’intérêt mondial pour les émissions de méthane et qu’elle compte mettre davantage l’accent sur la réduction du méthane dans les années à venir ».

Lancé lors de la COP26, l’Engagement mondial sur le méthane vise à réduire de 30 % au moins – par rapport aux niveaux de 2020 – les émissions de ce gaz à effet de serre, au cours des sept prochaines années.

Saluant ces contributions, Kevin Kariuki, vice-président de la Banque africaine de développement chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte, a annoncé que la Banque compte développer des activités dédiées au sein du Fonds pour les changements climatiques en Afrique (https://bit.ly/2MX4nyd), qui œuvrent à réduire les émissions de méthane.

« Avec le soutien du gouvernement américain et d’autres donateurs et acteurs non étatiques, nous avons l’intention de développer des activités au sein de notre Fonds pour les changements climatiques en Afrique, afin de soutenir la réduction du méthane, en travaillant notamment avec les pays pour inclure le méthane dans leurs Contributions déterminées au niveau national et promouvoir des réserves de projets de réduction du méthane pour de futurs investissements », a-t-il précisé.

Le vice-président Kariuki a indiqué que la Banque publiera un rapport de référence sur le méthane, traitant notamment des émissions de méthane issues des déchets et du secteur énergétique en Afrique, à l’occasion de la prochaine Conférence mondiale de l’Onu sur le climat (COP27), en novembre 2022 à Charm el-Cheikh, en Égypte. « Ce qui constituera une excellente base pour mettre davantage l’accent sur les émissions de méthane », a déclaré M. Kariuki.

D’après les Perspectives économiques en Afrique 2022 (https://bit.ly/34SdWUs), l’une des publications phares de la Banque africaine de développement, l’Afrique aura besoin de 1 600 milliards de dollars entre 2020 et 2030, pour remplir ses engagements en matière d’action climatique et de Contributions déterminées au niveau national.

La Banque africaine de développement s’est engagée à mobiliser 25 milliards de dollars pour financer la lutte contre le changement climatique, d’ici à 2025 et plus de 50 % de ces fonds seront alloués à des projets d’adaptation.

La 18e session de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (https://bit.ly/3SahAQb), qui se déroule à Dakar sur cinq jours, s’achève vendredi 16 septembre 2022. Organisée par le Programme des Nations unies pour l’environnement, elle offre aux ministres africains de l’Environnement une tribune où esquisser des orientations politiques qui aident à amplifier la voix de l’Afrique lors de la COP27.

  • Remarques du vice-président Kariuki

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact média :
Terry Olufemi
Département de la communication et des relations extérieures
media@afdb.org

À propos du Fonds pour les changements climatiques en Afrique (https://bit.ly/2MX4nyd) :
Le Fonds pour les changements climatiques en Afrique (ACCF) a été créé en avril 2014, pour aider les pays africains à renforcer leur résilience face aux effets négatifs du changement climatique et à opérer une transition vers une croissance économique durable à faible émission de carbone. Il a vu le jour sous la forme d’un fonds fiduciaire bilatéral, doté initialement d’une première contribution de 4, 725 millions d’euros de l’Allemagne pour une période de trois ans. Mais l’objectif était d’évoluer vers un fonds fiduciaire multidonateurs, dès qu’un nouveau donateur manifesterait son souhait d’y adhérer. Le Fonds pour les changements climatiques en Afrique s’est ainsi mué en un fonds fiduciaire multidonateurs en mars 2017, pour une période de cinq ans – qui devait, à l’origine, expirer en mars 2022 –, grâce à des contributions de l’Italie, de la Région flamande de Belgique, du Canada et du Québec. Récemment, la durée du Fonds pour les changements climatiques en Afrique a été prolongée de cinq ans, jusqu’en 2027, et la Banque africaine de développement en a élargi le champ d’action, afin de répondre aux objectifs du Pacte de Glasgow pour le climat, qui inclut l’Engagement mondial sur le méthane – entre autres.

Le Fonds pour les changements climatiques en Afrique, hébergé et géré par la Banque africaine de développement, vient compléter d’autres fonds fiduciaires de la Banque. Le spectre de son champ d’action a été conçu de manière suffisamment large pour couvrir différents types d’activités liées à la résilience climatique et à la croissance économique à faible émission de carbone. 

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Le Groupe de la Banque africaine de développement est la principale institution du financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux. Pour plus d’informations : www.AfDB.org