African Development Bank Group (AfDB)
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    • Clementina Artur, responsable du point d’eau communautaire de Caboqueiro (Sumbe -Angola), montre comment l’accès à l’eau potable transforme la vie quotidienne
    • Isabel Sambovana, devant ses toilettes. Elle fait partie des bénéficiaires des latrines installées dans la communauté de Sumbe
    • Une station d’épuration d’eaux usées a été construite à Sumbe dans le cadre du Projet d’appui institutionnel pour la durabilité des prestations des services urbains d’alimentation en eau et d’assainissement. Avant le financement de la Banque, Sumbe, ville de 350 000 habitants, ne disposait d’aucun système de traitement d’eaux usées
    • Helena Maindo, employée de la Kwanza Sul Public Water and Sanitation Company (EPASK) effectue l’analyse chimique et microbiologique de l’état de l’eau
    • La stagiaire, Gilda Giza Rede, travaille à la station d’épuration de Sumbe
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Source: African Development Bank Group (AfDB) |

Le pouvoir de l’eau : le Projet d’appui institutionnel pour la durabilité des prestations des services urbains d’alimentation en eau et d’assainissement en Angola transforme des vies

Sept entreprises de services publics soutenues par le projet ont réalisé plus de 59 008 raccordements à l’eau potable, touchant plus de 472 000 personnes

Ce projet de station d’épuration de Sumbe aidera de nombreuses familles en matière de prévention des maladies et de gestion des eaux usées

ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 22 juillet 2025/APO Group/ --

« Avant ce soutien, nous avions beaucoup de difficultés à avoir accès à l’eau. Nous allions la chercher à la rivière. C’était très loin et nous souffrions de nombreuses maladies. Mais maintenant que l’eau est accessible à tous, le choléra et les infections ont considérablement diminué, et j’en suis reconnaissante ». Ces mots de Clementina Artur soulignent l’impact réel de l’intervention transformatrice de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) dans la vie des populations, avec le Projet d’appui institutionnel pour la durabilité des prestations des services urbains d’alimentation en eau et d’assainissement, qui a débuté en 2015 et s’achèvera à fin 2025. 

Lorsque l’initiative de la Banque africaine de développement a atteint ces communautés en Angola, elle n’a pas seulement installé des infrastructures, elle a transformé la vie des communautés les plus vulnérables, ne laissant personne de côté. 

Quant à Isabel Sambovana, sa vie a complètement changé avec l’installation de latrines dans sa communauté (Sumbe). 

« Avant d’avoir des latrines, j’étais obligée d’aller dans l’herbe derrière le mur de ma maison. C’était très douloureux à cause de mon âge. Mais maintenant, j’ai des toilettes, et ça me facilite la vie. Avec les latrines ici dans le jardin, je n’ai plus besoin de me déplacer. J’ai plus de dignité », explique Isabel Sambovana. 

Avant cette installation, les membres de la communauté étaient obligés de déféquer à l’air libre, ce qui augmentait les maladies d’origine hydrique (choléra, diarrhée et paludisme). Mais aujourd’hui, grâce à un assainissement adéquat, les femmes ont retrouvé leur dignité et leur sécurité. 

Aujourd’hui, tout a changé, mieux, les latrines d’Isabel ont changé la vie des habitants. Elles ont incité la communauté à construire elle-même 301 latrines supplémentaires. 

Un projet qui s’intègre et se complète comme la vie 

Le projet qui s’achève en décembre 2025 après dix ans de mise en œuvre, a atteint des résultats remarquables. Sept entreprises de services publics soutenues par le projet ont réalisé plus de 59 008 raccordements à l’eau potable, touchant plus de 472 000 personnes. Sept entreprises de services publics ont été légalement constituées et ont bénéficié d’une assistance technique pour mettre en place une solide fonction de gestion financière et impliquer le secteur privé dans l’exploitation et la maintenance ; de même 179 kiosques à eau gérés par des femmes ont été installés dans des zones périurbaines. Trois nouveaux laboratoires de qualité de l’eau ont été construits dans trois provinces différentes (Cunene, Bengo et Sumbe) et 11 villes côtières ont élaboré leurs plans d’investissement en assainissement, parmi lesquelles trois sont passées à la phase d’investissement et cinq ont obtenu un engagement financier. Des plans directeurs ont été élaborés pour les capitales provinciales. Une stratégie d’inclusion sociale et de genre et un plan d’action pour le secteur ont été élaborés. Un programme de stage a été développé qui a permis à quelque 60 jeunes de se former et d’acquérir une expérience technique en gestion de projet, en ingénierie, en gestion financière, environnementale, sociale entre autres. 

« Ce projet est transformateur. Il vise à relever des défis cruciaux liés à la réforme institutionnelle, au développement des infrastructures et à l’amélioration des services sur une vaste zone géographique en Angola », a déclaré Eskendir Alemseged, chef du projet à la Banque africaine de développement. « Grâce à son approche globale, le projet a non seulement permis l’accès à l’eau potable à 472 000 personnes supplémentaires, mais a également amélioré les systèmes de prestation de services, ce qui a eu un impact positif sur près de 1,5 million de personnes », a-t-il poursuivi. Cette intervention à grande échelle a jeté les bases de services d’approvisionnement en eau et d’assainissement plus résilients et plus équitables dans tout le pays, a-t-il ajouté. 

Autonomisation des femmes, transformation des communautés 

Pour des femmes comme Helena, le projet a apporté bien plus que de l’eau, des installations sanitaires et des infrastructures. Il a apporté indépendance financière et autonomisation. 

« J’ai commencé comme stagiaire et je suis maintenant responsable du département de microbiologie. Nous sommes quatre femmes et deux hommes, et le laboratoire a pour mission d’effectuer des analyses physiques, chimiques et microbiologiques de l’eau. Outre Sumbe, le laboratoire soutient également plusieurs municipalités du Kwanza Sul, comme Gabela et Porto Amboim, explique Helena Maindo, employée de la Kwanza Sul Public Water and Sanitation Company (EPASK). « Ce projet a profondément changé ma vie. Avant, j’étais au chômage, mais maintenant je travaille dans un domaine passionnant où j’acquiers chaque jour davantage de connaissances, ce qui est très gratifiant », explique-t-elle. 

Gilda Giza Rede, travaille avec dix autres stagiaires. Seule fille à travailler comme technicienne de maintenance électromécanique à la Station d’épuration des eaux usées de Sumbe (WWTP), elle a de grandes attentes pour le rôle qu’elle occupe et est impatiente d’apprendre : « Ce projet de station d’épuration de Sumbe aidera de nombreuses familles en matière de prévention des maladies et de gestion des eaux usées. Il permettra aux agriculteurs d’avoir accès à des engrais organiques », ajoute la jeune femme de 20 ans. 

L’eau, c’est la vie — et pour la Banque africaine de développement, ces mots constituent une indication significative sur la manière de continuer à avancer et d’améliorer la qualité de vie du peuple angolais. 

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Le Groupe de la Banque africaine de développement est la principale institution de financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux. Pour plus d’informations : www.AfDB.org