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    • De gauche à droite : Tony Muhumuza, économiste principal du PNUD pour Maurice et les Seychelles, Renganaden Padayachy, ministre des Finances, de la Planification économique et du Développement de l’Île Maurice, et Kennedy Mbekeani, directeur général adjoint pour l’Afrique australe de la Banque africaine de développement, lors de la conférence de presse organisée à Port Louis, à quelques semaines de la Conférence économique africaine 2022
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Source: African Development Bank Group (AfDB) |

L’Île Maurice est prête à accueillir la Conférence économique africaine 2022, affirme son ministre des Finances Renganaden Padayachy

Cette année, la conférence va se tenir sur le thème, « Soutenir un développement sensible aux changements climatiques en Afrique » et se déroulera sous un format hybride

La croissance durable et le développement inclusif impliquent une économie plus propre, plus verte et plus résiliente au climat

PORT LOUIS, Maurice, 10 octobre 2022/APO Group/ --

L’Île Maurice est prête à accueillir l’édition 2022 de la Conférence économique africaine (AEC) qui se tient du 9 au 11 décembre, a déclaré jeudi à Port Louis, son ministre des Finances, de la Planification économique et du Développement, Renganaden Padayachy, lors d’une conférence de presse annonçant l’événement.

Plus grand forum de discussion sur les défis et opportunités émergents du continent, la Conférence économique africaine est organisée chaque année conjointement par la Banque africaine de développement, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique et le Programme des Nations unies pour le développement.

Cette année, la conférence va se tenir sur le thème, « Soutenir un développement sensible aux changements climatiques en Afrique » et se déroulera sous un format hybride. Les participants se réuniront physiquement dans la ville côtière de Balaclava, au nord-ouest de Maurice et le reste en visioconférence.

« Accueillir un événement aussi prestigieux est vraiment un privilège et un honneur pour Maurice », a déclaré le ministre Padayachy.

Évoquant le thème retenu cette année, M. Padayachy a cité le Rapport mondial sur les risques 2021, qui décrit l’Afrique comme le continent le plus vulnérable aux catastrophes climatiques et Maurice comme étant fortement exposée aux impacts du changement climatique.

Le ministre a indiqué que le gouvernement mauricien était déterminé à accélérer le processus de transformation verte du pays, avec pour objectif de générer 60 % de son énergie à partir de sources renouvelables d’ici à 2030. « La croissance durable et le développement inclusif impliquent une économie plus propre, plus verte et plus résiliente au climat », a-t-il souligné.

Le directeur général adjoint pour l’Afrique australe de la Banque africaine de développement, Kennedy Mbekeani, a remercié le gouvernement mauricien pour avoir accepté d’accueillir la Conférence économique africaine 2022. Cette conférence est une plateforme pour une réflexion approfondie sur le renforcement des capacités institutionnelles afin de développer des mécanismes innovants et respectueux du climat pour renforcer la résilience de l’Afrique et la volonté de s’orienter vers des voies de développement à faible émission de carbone, a-t-il souligné.

« L’approvisionnement en eau et la production alimentaire pourraient être entravés par l’évolution des conditions météorologiques. Les régions les plus vulnérables de l’Afrique sont également parmi les plus fragiles en raison de leur dépendance aux matières premières non transformées et du manque de diversité économique », a indiqué M. Mbekeani.

Il a ajouté que la mise en place de politiques respectueuses du climat pourrait devenir un moteur du développement en Afrique, et les investissements pour renforcer la résilience au changement climatique pourraient avoir des retombées économiques et sociales plus importantes.

M. Mbekeani a ensuite détaillé les nouvelles politique et la stratégie du Groupe de la Banque africaine de développement en matière de changement climatique et de croissance verte pour la période 2021-2030, qui visent à remédier aux disparités de la finance climatique en Afrique et à renforcer la voix du continent sur les questions liées au changement climatique.

Tony Muhumuza, économiste principal du Programme des Nations unies pour le développement pour Maurice et les Seychelles, Eric Ogunleye, conseiller de l’économiste en chef et vice-président de la Banque africaine de développement, Adeleke Salami, chef de projet pour la Conférence économique africaine à la Banque africaine de développement, et d’autres hauts fonctionnaires, dont Vish Soondram, secrétaire financier adjoint au ministère des Finances, de la Planification économique et du Développement de Maurice, ont assisté à la conférence de presse.

Selon les experts du climat, la majeure partie du continent africain souffrira de phénomènes météorologiques extrêmes, dont la fréquence et la gravité se sont accrues, causant des dommages à l’agriculture, au tourisme, aux villes, aux infrastructures, à l’eau, aux systèmes énergétiques et même au secteur extractif.

Depuis sa création en 2006, la Conférence économique africaine soutient la recherche et les discussions sur les politiques et le partage des connaissances sur les questions touchant le continent. Cette année, plus de 400 participants sont physiquement attendus à Maurice.

Veuillez cliquer ici (https://bit.ly/3EubaI8) pour visionner le discours du ministre mauricien des Finances, Renganaden Padayachy.

Veuillez cliquer ici (https://bit.ly/3EuvKbh) pour voir le discours (en anglais) de M. Kennedy Mbekeani.

Vidéo (https://bit.ly/3TaQCbK)  complète de la conférence de presse.

Cliquez ici (https://bit.ly/3TaQIjC) pour accéder aux photos

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contacts médias :
Emeka Anuforo
Département de la communication et des relations extérieures, Banque africaine de développement
media@afdb.org

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) est la première institution de financement du développement en Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Présente sur le terrain dans 37 pays africains et dotée d’un bureau extérieur au Japon, la BAD contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux. Pour plus d’informations : www.AfDB.org