Source: African Development Bank Group (AfDB) |

La Banque africaine de développement approuve un projet régional pionnier de gestion des produits chimiques et des déchets en Afrique

Ce projet est le premier du genre mené par la Banque africaine de développement et représente une étape majeure dans la promotion du financement et de l’innovation en matière de gestion durable des produits chimiques

Le projet AFLDC-2 marque une étape décisive dans les efforts déployés par l’Afrique pour relever les défis posés par les produits chimiques et les déchets dangereux

ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 27 janvier 2025/APO Group/ --

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a approuvé une initiative novatrice visant à relever le défi posé par les produits chimiques dangereux, notamment les polluants organiques persistants (POP) et le mercure, dans onze pays les moins avancés d’Afrique.

Le projet « Accroître les investissements et le transfert de technologies pour faciliter le renforcement des capacités et l’assistance technique en vue de la mise en œuvre des Conventions de Stockholm et de Minamata dans les pays africains les moins avancés - phase 2 » (AFLDC-2) vise, grâce à une approche multipartite, à répondre au besoin urgent d’une gestion efficace des produits chimiques et des déchets en Angola, en Éthiopie, en Gambie, en Guinée, au Libéria, en Mauritanie, au Sénégal, en Sierra Leone, au Togo, en Ouganda et en Zambie.

Ce projet est le premier du genre mené par la Banque africaine de développement et représente une étape majeure dans la promotion du financement et de l’innovation en matière de gestion durable des produits chimiques.

Le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) (www.TheGEF.org) apportera un don de 21,3 millions de dollars. Le cofinancement proviendra de divers projets soutenus par la Banque africaine de développement dans ses portefeuilles urbains, agricoles et agro-industriels dans les pays participants.

En raison de cadres réglementaires limités, d’infrastructures de gestion des déchets inadéquates et de capacités d’application insuffisantes, les pays africains les moins avancés sont confrontés à une accumulation de POP sous forme de pesticides, de polychlorobiphényles (PCB) et de polluants provenant de la combustion à l’air libre des déchets. En outre, le mercure, présente des risques importants en raison de son utilisation généralisée dans des produits tels que les piles, les lampes, les amalgames dentaires, entre autres.

Les gouvernements du monde entier reconnaissent de plus en plus les risques que ces produits chimiques extrêmement dangereux et persistants, libérés par l’utilisation intentionnelle de produits et de processus, y compris le développement de matières premières, représentent pour la santé humaine et l’environnement. Cela a conduit, au cours des dernières décennies, à une réglementation plus stricte de leur fabrication, de leur commerce, de leur utilisation, de leur émission/rejet et de leur élimination par le biais d’accords environnementaux multilatéraux, notamment les conventions de Rotterdam, Stockholm, Minamata et Bâle, ainsi que du cadre politique international de l’Approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques (SAICM).

En renforçant les capacités nationales, en faisant progresser les pratiques respectueuses de l’environnement, en promouvant les approches d’économie circulaire et en donnant la priorité au partage des expériences et des enseignements tirés aux niveaux national et régional, le projet ALFDC-2 cherchera à éliminer les stocks de produits chimiques obsolètes, à réduire les émanations toxiques et à contrôler la pollution causée par les déchets à la source. Le projet offrira des avantages considérables en matière d’environnement et de santé publique, tout en aidant les pays participants à respecter leurs obligations au titre des conventions de Stockholm et de Minamata.

Gareth Phillips, chef de la Division du financement du climat et de l’environnement de la Banque africaine de développement, a salué cette approbation.

« Le projet AFLDC-2 marque une étape décisive dans les efforts déployés par l’Afrique pour relever les défis posés par les produits chimiques et les déchets dangereux », a déclaré M. Phillips. « En tant que premier projet de la Banque africaine de développement financé exclusivement dans le cadre du domaine d’intervention « Produits chimiques et déchets » du FEM, nous sommes fiers de créer ce précédent et sommes optimistes quant au fait qu’il ouvrira la voie à de nombreux autres projets à l’avenir. La Banque est honorée de mener cet effort de transformation vers une Afrique plus propre, plus saine et plus résiliente. »

Pour obtenir de plus amples informations sur le projet AFLDC-2, cliquez ici (https://apo-opa.co/3Cs6unE).

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Photo : https://apo-opa.co/3POrvfr

Contact média :
Sonia Borrini
Spécialiste en communication et gestion des connaissances
Département du changement climatique et de la croissance verte
Banque africaine de développement
s.borrini@afdb.org

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Groupe de la Banque africaine de développement est la principale institution du financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux. Pour plus d’informations : www.AfDB.org