Contenu multimédia
- Images (1)
- Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina (à l’extrême gauche), est aux côtés de Keir Starmer, Premier ministre britannique, de Tariye Gbadegesiden, directrice générale des FIC, et de Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale, lors de la COP 29. Bakou, novembre 2024
- Tout (1)
Le mécanisme des marchés de capitaux des Fonds d'investissement climatiques annonce la cotation d’obligations à la Bourse de Londres pour stimuler le financement de l’action climatique en Afrique
“C’est la première fois qu’un fonds multilatéral pour le climat utilisera la solidité de son bilan pour débloquer des financements climatiques dont nous avons un besoin urgent” - Akinwumi Adesina, président du Groupe la Banque africaine de développement
Le CCMM mobilisera des capitaux privés à grande échelle et les dirigera vers des investissements à fort impact dans les énergies et les technologies propres
Le mécanisme des marchés de capitaux des Fonds d’investissement climatiques (CCMM de son acronyme en anglais) a annoncé un programme de cotation d’obligations à la Bourse de Londres, une initiative qui contribuera à lever de nouveaux financements climatiques à grande échelle sur les marchés de capitaux internationaux, pour l’Afrique et le monde en développement.
L’annonce a été faite mardi 12 novembre lors d’une session organisée dans le cadre de la COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan, intitulée « Transformer le financement climatique grâce aux marchés de capitaux ». Les Fonds d’investissement climatiques (FIC) sont parmi les plus grands fonds multilatéraux au monde qui œuvrent à la mise à l’échelle de solutions climatiques dans les pays en développement, incluant le Fonds pour les technologies propres (CTF de son acronyme en anglais) et le Fonds stratégique pour le climat (SCF de son acronyme en anglais).
Le CCMM, un émetteur innovant, lève des capitaux du secteur privé sur les marchés financiers internationaux afin de mobiliser des financements en faveur de l’action climatique et du développement durable. Il s’appuie sur les rentrées de fonds issus des projets existants du Fonds pour les technologies propres mis en œuvre par les six banques multilatérales de développement participantes au cours des 16 dernières années.
Cette annonce fait suite à l’approbation par le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement, la semaine dernière, de la signature d’un accord de procédures financières avec la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), agissant en qualité d’administrateur, et le secrétariat des FIC, permettant à la Banque de devenir une entité de mise en œuvre du CCMM.
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a salué les FIC pour cette émission obligataire : « À une époque où les niveaux de financement concessionnel et de dons sont en baisse, de nouveaux modèles sont nécessaires pour garantir un financement climatique plus important pour les pays en développement, pour les secteurs public et privé (…) Je suis heureux que la Banque africaine de développement ait contribué à l’élaboration de la note conceptuelle de l’initiative du CCMM, qui a été acceptée par le Comité du Fonds fiduciaire du CTF comme celle ayant le plus grand potentiel de transformation, qui a ensuite demandé à toutes les parties de développer davantage la proposition. »
Tariye Gbadegesin, directrice générale des Fonds d’investissement climatiques, a qualifié cette cotation de témoignage de l’ingéniosité et de la collaboration dans un contexte de crise partagée. « Le CCMM mobilisera des capitaux privés à grande échelle et les dirigera vers des investissements à fort impact dans les énergies et les technologies propres. Bien qu’il s’agisse d’une avancée ambitieuse, elle s’appuie sur 16 années de travail de pionnier, œuvrant avec les gouvernements nationaux, le secteur privé et les communautés de première ligne pour mettre au point des technologies et des solutions propres de pointe ouvrant la voie à une plus grande ambition. »
L’accord sur les procédures financières remplace un accord antérieur signé par la Banque en 2010, à la suite duquel elle est devenue une entité chargée de la mise en œuvre du Fonds pour les technologies propres.
Depuis 2010, la Banque a approuvé environ 946 millions de dollars de ressources concessionnelles pour un total de 33 projets d’investissement et 20 projets d’assistance technique sur l’ensemble du continent africain. Le Fonds pour les technologies propres est le fonds qui a le plus contribué à ce total, avec 646 millions de dollars pour onze projets d’investissement, dont des projets phares tels que le programme solaire Noor au Maroc et le projet solaire Xina en Afrique du Sud.
« C’est la première fois qu’un fonds multilatéral pour le climat utilisera la solidité de son bilan pour débloquer des financements climatiques dont nous avons un besoin urgent. Compte tenu des performances des FIC, qui ont permis d’obtenir dix dollars pour chaque dollar investi, ce mécanisme a le potentiel de lever des dizaines de milliards de dollars pour financer des projets climatiques d’une importante cruciale. En consacrant 65 % des financements au secteur public et 35 % au secteur privé, il contribuera également à mobiliser davantage de financements du secteur privé pour le climat », a déclaré M. Adesina.
Dans le cadre de ces projets du Fonds pour les technologies propres, la Banque africaine de développement a accordé un cofinancement total de 2,3 milliards de dollars.
Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).
Télécharger plus d'images : https://apo-opa.co/4fwvnwH
Contact médias :
Amba Mpoke-Bigg
Département de la communication et des relations extérieures
courriel : media@afdb.org