African Development Bank Group (AfDB)
  • Contenu multimédia

  • Images (1)
    • Le Groupe de la Banque africaine de développement célèbre 60 ans d’impact transformateur à travers l’Afrique et 53 ans d’activité au Botswana
  • Tout (1)
Source: African Development Bank Group (AfDB) |

Le vice-président du Botswana Ndaba Nkosinathi Gaolathe, rend hommage aux 60 ans d’action de la Banque africaine de développement et appelle à une Afrique résiliente sur le plan économique

Le vice-président botswanais Ndaba Nkosinathi Gaolathe fait l’éloge de la Banque africaine de développement, qu’il qualifie de « phare du rêve africain »

Alors que nous célébrons ce jubilé de diamant, nous honorons le passé et embrassons l’avenir

GABORONE, Botswana, 24 avril 2025/APO Group/ --

Le vice-président et ministre des Finances du Botswana Ndaba Nkosinathi Gaolathe, a exhorté les dirigeants africains à bâtir un continent économiquement viable et résilient dans un contexte marqué par les défis mondiaux du financement, les tensions géopolitiques et la hausse des droits de douane.

S’exprimant lors de la célébration des 60 ans d’impact transformateur du Groupe de la Banque africaine de développement à travers l’Afrique et ses 53 ans d’activité au Botswana, M. Gaolathe a présenté sa vision d’une Afrique nouvelle « qui définit la valeur » plutôt qu’une Afrique « qui accepte les prix » dans les domaines de la finance, de l’énergie, des minéraux et de la technologie.

Il a salué l’impact du Groupe de la Banque africaine de développement sur le développement, notant qu’il demeure le partenaire privilégié du continent, non seulement en tant qu’institution, mais aussi en tant que « phare du rêve africain ».

« Pour nous, la Banque n’est pas seulement un constructeur de routes et de barrages, c’est également un partenaire dans la réflexion, la réforme et la réinvention. Que ce soit au travers de l’assistance technique dans les réformes de la passation des marchés, des lignes de crédit accordées à nos institutions de développement ou des conseils politiques pendant nos transitions les plus difficiles, la Banque africaine de développement nous a accompagnés de manière discrète, cohérente et stratégique », a déclaré M. Gaolathe.

« De la construction de la route Lobatse-Kanye dans les années 1970 à la route Nata-Maun, en passant par le système d’approvisionnement en eau de Gaborone-Lobatse et la centrale électrique Morupule B, cette Banque a laissé son empreinte dans l’histoire de notre progrès », a-t-il souligné. « Alors que nous célébrons ses six décennies d’existence, je suis particulièrement inspiré par les discussions audacieuses et courageuses que mène aujourd’hui la Banque africaine de développement, qui mettent le monde au défi de repenser l’Afrique, non pas comme un continent de pénurie, mais comme le berceau le plus riche de la vie sur terre. »

M. Gaolathe s’est dit préoccupé par la « sous-évaluation systématique des ressources naturelles de l’Afrique ». « Lorsque les crédits carbone africains sont négociés pour une fraction de leur valeur réelle, ce n’est pas du commerce, c’est un acte de violence silencieuse », a-t-il souligné, faisant écho à l’appel du président de la Banque africaine de développement Akinwumi Adesina, à mettre fin à l’« accaparement du carbone » à travers le continent.

Depuis 1972, le Groupe de la Banque a soutenu 67 projets transformateurs au Botswana dans de multiples secteurs, notamment l’agriculture, la finance, l’énergie, les transports et l’industrie, avec des investissements de plus de2,6 milliards de dollars.

M. Gaolathe a salué la proposition de la Banque de créer une monnaie africaine adossée aux minéraux critiques, ainsi que sa volonté d’inclure le capital naturel dans les bilans nationaux, qualifiant cette initiative de leadership « résolument africain, innovant et souverain ». « L’Afrique détient plus de 30 % des minéraux critiques mondiaux. Du lithium au cobalt, nous alimentons les batteries du monde entier, mais trop souvent, nous continuons d’exporter de la poussière tout en important de la dette. Cela doit cesser », a-t-il insisté.

Leila Mokaddem, directrice générale du Groupe de la Banque africaine de développement pour l’Afrique australe, a souligné l’impact du travail de l’institution dans cette région, notamment le pont de Kazungula qui relie le Botswana et la Zambie, qu’elle a décrit comme « une passerelle d’intégration à travers la SADC ». Elle a également cité le projet d’infrastructure agricole de Pandamatenga, qui a transformé 40 000 hectares de terres agricoles et augmenté la production céréalière de 46 %.

« Alors que nous célébrons ce jubilé de diamant, nous honorons le passé et embrassons l’avenir. Construisons la prochaine décennie de partenariat avec détermination, optimisme et engagement commun », a-t-elle indiqué.

L’ambassadrice de l’Angola au Botswana et doyenne du corps diplomatique, Beatriz Morais, a transporté l’auditoire en septembre 1964, lorsque 25 pays se sont réunis à Khartoum avec une vision unique : créer une institution financière pour les Africains par les Africains. « Aujourd’hui, 61 ans plus tard, nous sommes fiers du résultat de cette vision. »

Mothobi Matila, un retraité qui a rejoint la Banque en 2005 après avoir travaillé au ministère des Finances du Botswana, a prononcé un discours émouvant. Il a décrit la Banque comme un « lieu d’égalité des chances » qui est devenu son employeur et sa deuxième maison.

Moono Mupotola, cheffe de bureau pays du Groupe de la Banque pour le Botswana et directrice générale adjointe pour l’Afrique australe, a souligné le partenariat de cinq décennies avec le Botswana, qui a débuté en 1972 avec le premier prêt accordé en novembre 1973 pour soutenir les infrastructures de télécommunications.

Elle a présenté la stratégie 2022-2026 de la Banque pour le Botswana, qui met l’accent sur le renforcement de la résilience économique grâce à l’amélioration de la gouvernance économique, au développement du secteur privé et au développement des infrastructures afin d’améliorer la compétitivité et la productivité.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Plus de photos : http://apo-opa.co/3RsJTLF

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Groupe de la Banque africaine de développement est la principale institution du financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux. Pour plus d’informations: www.AfDB.org