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- Le président zambien Hakainde Hichilema (à droite) accueille le président de la Banque africaine de développement M. Sidi Ould Tah à la State House à Lusaka
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La Zambie affirme son soutien ferme à la vision du président de la Banque africaine de développement, Sidi Ould Tah, pour une nouvelle architecture financière africaine
M. Ould Tah a remercié le président Hichilema et le peuple zambien d’avoir accueilli la réunion de reconstitution des ressources du FAD-17, une étape cruciale dans la mobilisation de ressources concessionnelles pour les pays africains à faible revenu
La trajectoire de développement de votre pays incarne ce que le Fonds africain de développement cherche à réaliser : la résilience, l’inclusion et l’autodétermination
Le président zambien Hakainde Hichilema, a exprimé, jeudi 9 octobre 2025, à Lusaka, son soutien ferme à la vision du président du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), Sidi Ould Tah, pour une nouvelle architecture financière africaine qui renforce la souveraineté économique du continent.
Ce soutien a été exprimé par M. Hichilema qui a reçu à la State House de Lusaka -le palais présidentiel- M. Ould Tah après la troisième réunion du17e cycle de reconstitution des ressources du Fonds africain de développement (FAD-17) organisée avec succès par la Zambie.
Les deux dirigeants ont souligné le partenariat solide entre le Groupe de la Banque africaine de développement et la Zambie, ainsi que le leadership croissant du pays dans les efforts de transformation économique et de souveraineté financière de l’Afrique.
M. Ould Tah a remercié le président Hichilema et le peuple zambien d’avoir accueilli la réunion de reconstitution des ressources du FAD-17, une étape cruciale dans la mobilisation de ressources concessionnelles pour les pays africains à faible revenu. Il a également salué l’engagement de la Zambie d’apporter une contribution de cinq millions de dollars américains au FAD-17.
« La générosité, le leadership et le partenariat de la Zambie sont une source d’inspiration pour nous tous, a déclaré M. Ould Tah. La trajectoire de développement de votre pays incarne ce que le Fonds africain de développement cherche à réaliser : la résilience, l’inclusion et l’autodétermination. »
Le président Hichilema a souligné la nécessité pour l’Afrique de réduire sa dépendance à l’égard des financements extérieurs et de remédier aux déséquilibres structurels qui imposent des coûts d’emprunt élevés aux économies africaines. Les évaluations de crédit mondiales, a-t-il noté, sous-évaluent souvent les actifs et le potentiel de l’Afrique, ce qui se traduit par un coût du capital qui reste élevé.
Comptant parmi les champions de la réforme de l’architecture financière mondiale au sein de l’Union africaine, plaidant vigoureusement en faveur du renforcement de l’architecture financière de l’Afrique et de la consolidation de la position du continent dans l’architecture financière mondiale, M. Hichilema a salué l’engagement de M. Ould Tah en faveur d’une plus grande cohérence et d’une plus grande harmonisation entre les institutions financières africaines. Cela inclut les banques multilatérales de développement et les fonds régionaux, afin d’intensifier la mobilisation des ressources nationales et les solutions de financement mixte.
Accès à l’énergie et transformation économique
Les deux dirigeants ont également examiné les progrès réalisés dans le cadre de la Mission 300, une initiative conjointe du Groupe de la Banque africaine de développement et DU Groupe de la Banque mondiale visant à élargir l’accès à l’électricité à 300 millions d’Africains supplémentaires d’ici 2030.
Le président Hichilema a souligné que la Zambie avait été l’un des premiers pays à signer un pacte national pour l’énergie dans le cadre de la Mission 300 lors du Sommet africain de l’énergie qui s’est tenu à Dar es Salam, en Tanzanie, en janvier 2025. Dans le cadre de ce pacte, la Zambie veut atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2030, à porter à 33 % la part des énergies renouvelables non hydroélectriques et à mobiliser 11,9 milliards de dollars d’investissements, dont 82 % proviendront du secteur privé.
« L’accès à l’énergie est l’élément vital de l’industrialisation, a déclaré le président Hichilema. La Zambie est prête à travailler avec le Groupe de la Banque africaine de développement pour étendre ce modèle de compact à l’industrie manufacturière et aux chaînes de valeur régionales. »
Les deux dirigeants ont également convenu de l’importance stratégique de développer des corridors de transport et de commerce, qui constituent l’épine dorsale de l’intégration économique et de la croissance industrielle de l’Afrique.
« En travaillant ensemble, nous pouvons transformer les corridors de transport en corridors de prospérité, a déclaré M. Ould Tah. Le Groupe de la Banque africaine de développement restera un partenaire indéfectible dans la construction des infrastructures qui relient les marchés, créent des emplois et propulsent l’intégration de l’Afrique. »
Le président Hichilema a présenté le plan de la Zambie visant à se transformer en plaque tournante terrestre grâce à des investissements dans les corridors de transport nord-sud et Lobito, tous deux soutenus par le Groupe de la Banque africaine de développement.
Un partenariat pour le développement durable
M. Ould Tah a salué les progrès réalisés par la Zambie dans le rétablissement de la stabilité macroéconomique et de la confiance des investisseurs sous la direction du président Hichilema, avec une croissance du PIB qui devrait atteindre 6,2 % en 2025, tirée par des gains dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et de la production record de cuivre.
Il a noté que la dynamique de réforme de la Zambie et l’amélioration de la viabilité de la dette créent un nouvel espace pour la croissance et l’investissement, positionnant le pays comme un modèle de discipline budgétaire et de résilience.
Le Groupe de la Banque africaine de développement s’est engagé à soutenir la transformation structurelle de la Zambie à travers son Document de stratégie pays 2024-2029, qui met l’accent sur l’énergie, l’agriculture, les transports, les compétences et le développement du secteur privé.
Le soutien cumulé du Fonds africain de développement à la Zambie a dépassé 900 millions de dollars, ce qui a permis de financer des projets transformateurs, tels que le pont de Kazungula, le corridor routier de Nacala, le Projet des infrastructures d’élevage et le Projet d’éducation scientifique et technologique, qui a renforcé les capacités STIM (sciences, technologie, ingénierie, mathématiques) dans les universités et les institutions techniques à l’échelle nationale.
La réunion s’est conclue par un engagement commun à approfondir la collaboration entre la Zambie et le Groupe de la Banque africaine de développement pour faire progresser la souveraineté, l’intégration, l’industrialisation et le capital humain de l’Afrique, les Quatre points cardinaux de la vision stratégique de M. Ould Tah.
Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).
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