African Development Bank Group (AfDB)
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    • De gauche à droite : Margaret Chigita-Mabugu, doyenne de la faculté des sciences économiques et de gestion de l’université de Pretoria ; Mme Nnenna Nwabufo, vice-présidente du Groupe de la Banque africaine de développement ; Teruo Fujii, président de l’université de Tokyo ; Daiji Kawaguchi, doyen de la GraSPP ("Graduate School of Public Policy") de l’université de Tokyo, lors du séminaire sur les politiques publiques à l’université de Tokyo
    • Des panélistes, des intervenants et certains bénéficiaires du programme JADS (Japan Africa Dream Scholarship) posent pour une photo de groupe à l’issue du séminaire sur les politiques publiques organisé à l’université de Tokyo en marge de la TICAD 9
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Source: African Development Bank Group (AfDB) |

9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9) : « Les universités sont des partenaires essentiels dans les efforts de développement de l’Afrique ; nous les soutiendrons », déclare la Banque africaine de développement

Les universités doivent servir d’incubateurs d’innovation, selon Nnenna Nwabufo, vice-présidente du Groupe de la Banque africaine de développement

Je suis heureuse d’annoncer que l’université de Tokyo est partenaire de ce programme

TOKYO, Japon, 27 août 2025/APO Group/ --

Les universités sont des partenaires essentiels du développement (www.AfDB.org) de l’Afrique, et la Banque africaine de développement s’engage à les soutenir en tant que pôles d’innovation capables d’attirer non seulement des financements de la Banque, mais aussi des investissements privés et du capital-risque, a déclaré Nnenna Nwabufo, vice-présidente du Groupe de la Banque chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services.

Mme Nwabufo s’exprimait lors d’un symposium tenu le 23 août dernier à l’université de Tokyo, en marge de la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9). L’événement était coorganisé par l’université sud-africaine de Pretoria, en partenariat avec la Banque africaine de développement.

Le symposium, intitulé « Du campus à la communauté : collaboration universitaire entre l’Afrique et le Japon pour un changement concret », a exploré comment les partenariats universitaires entre l’Afrique et l’Asie pouvaient générer de nouvelles opportunités de cocréation et de progrès.

« En tant que première institution de financement du développement en Afrique, la Banque africaine de développement considère les universités comme des alliées essentielles, non seulement en tant que centres d’apprentissage, mais aussi en tant que vecteurs d’innovation, moteurs de l’entrepreneuriat et catalyseurs de la transformation sociale », a déclaré Mme Nwabufo dans son discours liminaire.

« La Banque est convaincue que l’avenir de l’Afrique repose sur des universités fortes et autonomes, qui vont au-delà de la production de connaissances pour devenir des agents actifs du changement », a-t-elle ajouté.

Teruo Fujii, président de l’université de Tokyo, et Francis Petersen, vice-chancelier et principal de l’université de Pretoria, ont également prononcé des discours liminaires. Le message de M. Petersen a été lu en son nom par Margaret Chigita-Mabugu, professeure et doyenne de la faculté des sciences économiques et de gestion de l’université de Pretoria. Les deux intervenants ont souligné l’importance de la collaboration à travers la diversité des voix, les partenariats novateurs et l’impact social de la coopération entre l’Afrique et le Japon.

L’auditoire a également pu assister à deux tables rondes d’experts qui ont approfondi le rôle des universités dans la promotion de l’entrepreneuriat et de l’innovation grâce à la collaboration entre l’Afrique et l’Asie.

Frans Swanepoel, professeur et directeur de la Wits School of Governance en Afrique du Sud, a souligné la nécessité de développer les compétences sur un continent où la population est si jeune. « L’éducation joue un rôle déterminant dans les réalisations d’un entrepreneur », a-t-il noté.

Hendrina Droba, cheffe de la division de l’éducation, du capital humain et de l’emploi à la Banque africaine de développement, a donné des exemples de promotion des partenariats universitaires pour la jeunesse et l’innovation comme élément central de la nouvelle Stratégie décennale de l’institution. L’un des plus réussis est la Japan Africa Dream Scholarship.

Mary Yeboah Asantewaa, originaire du Ghana et bénéficiaire de cette bourse, a expliqué comment cette opportunité lui avait ouvert des perspectives de carrière jusqu’à son emploi actuel dans le secteur de la santé, où elle utilise une technologie de drones innovante pour lutter contre le paludisme.

Placer l’enseignement universitaire et le développement des compétences au cœur des priorités

La Banque africaine de développement s’engage à exploiter le potentiel et la puissance des universités dans cinq domaines : l’intégration des universités dans les programmes d’investissement (en veillant à ce que les établissements d’enseignement supérieur soient intégrés dans les projets nationaux de développement et d’industrialisation soutenus par la Banque) ; le financement des écosystèmes de compétences et d’innovation ; la promotion des partenariats entre universités et industries (afin que les universités deviennent non seulement productrices de connaissances, mais aussi cocréatrices avec les acteurs du secteur privé) ; le soutien aux pôles d’entrepreneuriat et aux parcs technologiques au sein des universités ; et la facilitation de plateformes de partage des connaissances qui permettent aux universités de présenter leurs innovations et d’attirer des investissements.

La Japan Africa Dream Scholarship  (https://apo-opa.co/4oUsefa) est un programme de renforcement des capacités de la Banque africaine de développement et du gouvernement japonais. Lancé en 2017, ce programme offre à des étudiants africains particulièrement performants une bourse de deux ans pour poursuivre des études de troisième cycle (niveau master) dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture, de la santé, de la durabilité environnementale et de l’ingénierie. À ce jour, 41 étudiants ont bénéficié de bourses complètes, dont 27 dans des universités japonaises et 14 dans des universités africaines partenaires.

« Je suis heureuse d’annoncer que l’université de Tokyo est partenaire de ce programme », a salué Mme Nwabufo. « Le partenariat entre universités africaines et japonaises est un moyen sûr de renforcer et de favoriser la collaboration à long terme entre l’Afrique et le Japon, car les stagiaires africains d’aujourd’hui deviendront les leaders de demain. »

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact médias :
Amba Mpoke-Bigg
Département de la communication et des relations extérieures
courriel : media@afdb.org

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Groupe de la Banque africaine de développement est la principale institution du financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux. Pour plus d’informations : www.AfDB.org