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    • (De gauche à droite). Roberto Amerise, directeur des affaires générales, programmes financiers et coopération internationale au ministère italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique ; Terje Pilskog, PDG de Scatec ; Natascha Beinker, représentante du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement et cheffe de la Division politique climatique ; et Daniel Schroth, directeur pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique au sein du Groupe de la Banque de la Banque africaine de développement
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Source: African Development Bank Group (AfDB) |

30e Conférence des Parties (COP30) : Le Fonds pour l'énergie durable en Afrique mobilise près de 50 millions d’euros pour une transition énergétique juste et pour « Mission 300 »

Les discussions ont également mis en avant le formidable travail de BURN, une entreprise africaine prospère spécialisée dans la cuisson propre et bénéficiaire d’un appui du Fonds pour l’énergie durable en Afrique

Les délibérations et engagements d’aujourd’hui à la COP 30 réaffirment avec force l’urgence d’une approche unifiée et plus ambitieuse pour la transition énergétique, la résilience

BELÈM, Brésil, 21 novembre 2025/APO Group/ --

Le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA) du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), un fonds spécial multidonateurs géré par l’institution panafricaine de développement, a obtenu de nouveaux engagements d’investissement de près de 50 millions d’euros. Le financement est destiné à renforcer la mise en œuvre de l’initiative « Mission 300 » et à accélérer l’action climatique dans le secteur énergétique sur le continent.

Les engagements des gouvernements allemand et italien ont été annoncés lors d’un événement parallèle organisé le 14 novembre 2025 à la Conférence des parties sur les changements climatiques (COP 30) qui se tient à Belém, au Brésil. L’Allemagne fournira 14 millions d’euros pour soutenir l’objectif d’accès universel à l’énergie du Fonds pour l’énergie durable en Afrique, et 30 millions d’euros pour son nouveau programme d’hydrogène vert, reflétant l’importance stratégique de ce secteur émergent pour la décarbonation et le développement industriel de l’Afrique. L’Italie a également annoncé une nouvelle contribution de cinq millions d’euros.

« Nous considérons la Banque africaine de développement, propriété de l’Afrique et dirigée par l’Afrique, comme un partenaire de premier plan pour libérer le potentiel d’une économie de l’hydrogène vert dans les pays africains.En travaillant ensemble, nous pouvons créer un modèle ‘gagnant-gagnant’ : les pays partenaires bénéficient de nouvelles ressources énergétiques, d’un développement industriel, d’un transfert de technologie et de nouveaux emplois, tandis que l’Europe diversifie ses futures importations énergétiques. Grâce à notre partenariat avec la Banque africaine de développement et le Fonds pour l’énergie durable en Afrique, nous espérons créer des points de basculement positifs pour l’essor du marché de l’hydrogène vert », a déclaré Katharina Stasch, directrice générale de la politique climatique au ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement.

Le directeur des affaires générales, programmes financiers et coopération internationale au ministère italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, Roberto Amerise, a mis en avant l’engagement fort du gouvernement italien envers l’Afrique, considérée comme une priorité pour les politiques nationales en matière d’énergie et de climat. Il a souligné l’importance de promouvoir les investissements privés afin d’accélérer la transition énergétique et le développement durable du continent. « Ces ressources, a-t-il dit, réaffirment notre engagement collectif en faveur de l’avancement des objectifs stratégiques du Fonds pour l’énergie durable en Afrique et de l’accélération de la mise en œuvre de projets d’énergies renouvelables et d’accès à l’énergie en Afrique, moteurs du développement durable », a déclaré M. Amerise.

« Les délibérations et engagements d’aujourd’hui à la COP 30 réaffirment avec force l’urgence d’une approche unifiée et plus ambitieuse pour la transition énergétique, la résilience et la sécurité de l’Afrique. Les nouveaux engagements de l’Allemagne et de l’Italie donneront un élan supplémentaire aux objectifs de la Mission 300 et consolideront le rôle central du Fonds pour l’énergie durable en Afrique dans le parcours de l’Afrique vers un accès universel à l’énergie », a déclaré le vice-président chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte à la Banque africaine de développement, Kevin Kariuki, à propos des nouveaux engagements.

Le directeur du Groupe de la Banque pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, Daniel Schroth, qui modérait la session a salué le soutien continu de partenaires comme la Norvège, avec Hans Olav Ibrekk, son envoyé spécial pour le climat, réaffirmant l’engagement du pays scandinave à mobiliser les investissements du secteur privé pour la réussite de la Mission 300.

Un thème central de l’événement a été le rôle essentiel du financement mixte pour réduire les risques liés aux investissements et attirer des capitaux commerciaux afin d’atteindre les objectifs de Mission 300, une initiative lancée par le Groupe de la Banque mondiale et le Groupe de la Banque africaine de développement et d’autres partenaires visant à fournir à 300 millions de personnes de l’électricité propre en Afrique. Des projets financés par le Fonds ont été présentés aux participants. Terje Pilskog, PDG de Scatec a notamment présenté le projet emblématique Obelisk, en Égypte, une installation solaire photovoltaïque d’un gigawatt et un système de stockage d’énergie par batteries (BESS) de 200 MWh, cofinancés par la Banque africaine de développement et le Fonds pour l’énergie durable en Afrique.

Les discussions ont également mis en avant le formidable travail de BURN, une entreprise africaine prospère spécialisée dans la cuisson propre et bénéficiaire d’un appui du Fonds pour l’énergie durable en Afrique. La directrice des affaires institutionnelles de BURN, Caroline Amollo, a montré, à travers des opérations de marché éprouvées de BURN, la manière dont les modèles innovants favorisaient efficacement l’accessibilité et l’adoption à grande échelle des cuissons propres.

Les intervenants ont souligné l’importance de cadres réglementaires prévisibles et attractifs pour attirer les capitaux privés dans une transition énergétique juste et équitable, en mettant l’accent sur des projets bancables, évolutifs et centrés sur l’humain, en particulier dans le domaine de la cuisson propre. Ils ont également insisté sur la nécessité de tirer parti de la baisse des coûts des énergies renouvelables grâce à un déploiement efficace des financements de développement. L’événement a réaffirmé l’engagement collectif à intégrer la coopération en matière de transition énergétique dans une diplomatie climatique plus large, démontrant qu’avec des efforts concertés, les objectifs de Mission 300 et les ambitions climatiques plus larges exprimées à la COP 30 sont atteignables.

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