Cameroun : la Banque forme ses pays membres régionaux au prisme de la fragilité
La formation a été dispensée par des membres du personnel de la Banque issus de plusieurs départements, avec l’appui du Bureau de développement régional et de prestation de services pour l’Afrique centrale
Les effets combinés des facteurs de fragilité et les impacts négatifs de la pandémie de coronavirus requièrent des partenariats plus solides
Le Bureau de coordination des États en transition de la Banque africaine de développement (http://www.AfDB.org) a organisé un atelier de formation à Yaoundé, pour renforcer les capacités des pays membres régionaux et des Communautés économiques régionales en matière d’application stratégique et opérationnelle du prisme de la fragilité.
La formation a été dispensée par des membres du personnel de la Banque issus de plusieurs départements, avec l’appui du Bureau de développement régional et de prestation de services pour l’Afrique centrale. Elle a fourni une plateforme pour redynamiser l’engagement de la Banque dans les situations de fragilité, a mobilisé un soutien pour mener à bien le plan de lutte contre la fragilité et a renforcé la coordination des initiatives en faveur de la résilience des communautés, particulièrement en ce qui concerne les capacités institutionnelles, la stabilité régionale et le développement du secteur privé. Plus de 60 délégués issus de 25 pays africains et de 5 Communautés économiques régionales ont suivi la formation.
Serge N’Guessan, directeur général pour la région Afrique centrale de la Banque africaine de développement, Yero Baldeh, directeur du Bureau de coordination des États en transition, et Dorothy Bekolo, directrice chargée de l’Intégration régionale au gouvernement camerounais, représentant le ministre de l’Économie, de la Planification et du Développement régional, ont présidé la séance d’ouverture. Barbara Schuler, cheffe de la section Aide humanitaire à la Direction du développement et de la coopération (DDC), représentait l’ambassadeur suisse, Pietro Lazzeri. La DDC, partenaire stratégique de la Banque africaine de développement dans la lutte contre la fragilité, parrainait l’événement.
« Les effets combinés des facteurs de fragilité et les impacts négatifs de la pandémie de coronavirus, qui continuent d’affecter les groupes vulnérables, requièrent des partenariats plus solides et une approche coordonnée entre le Groupe de la Banque africaine de développement, ses pays membres régionaux et les Communautés économiques régionales pour inverser la tendance et renforcer la résilience sur le long terme », a déclaré Mme Bekolo.
« Le partenariat entre la Banque africaine de développement et la Direction du développement et de la coopération suisse depuis 2015 est mutuellement bénéfique, car les connaissances acquises ont permis de promouvoir et d’intégrer la planification en matière de fragilité et de résilience », a poursuivi Mme Schuler.
La fragilité peut survenir dans n’importe quel contexte, même dans des pays dotés d’institutions solides et stables, ainsi que l’ont souligné messieurs N’Guessan et Baldeh. Avant d’exhorter l’assistance à tenir compte des enseignements tirés de cette formation lorsqu’ils établiront leurs priorités nationales de développement pour atténuer les effets de la fragilité.
Les participants ont reçu une formation sur le rôle que jouent les complexes et les départements de la Banque africaine de développement dans la promotion du développement dans des contextes de fragilité. Les représentants des Communautés économiques régionales ont fait une présentation sur l’importance de la mise en place de systèmes régionaux d’alerte précoce et de réponse pour la prévention des crises.
Au terme de la formation, les participants ont élaboré et partagé avec le Groupe de la Banque des plans d’action pour soutenir le dialogue politique et le renforcement des capacités dans le cadre de l’exercice annuel du CRFA (Country Resilience and Fragility Assessment).
Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).