Source: African Development Bank Group (AfDB) |

La Banque africaine de développement lance un programme de certification EDGE pour l’égalité de genre

Plus de 200 entreprises, dont plusieurs banques multilatérales de développement, travaillent déjà à l’obtention de la certification EDGE ou l’ont déjà obtenue

Notre objectif est de nous présenter comme une organisation respectant l’égalité des sexes, en interne comme en externe et la certification EDGE est importante pour nous

ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 9 mars 2022/APO Group/ --

La Banque africaine de développement (www.AfDB.org) vient d’entamer un processus de certification sur les Dividendes économiques pour l’égalité des sexes (EDGE) (https://bit.ly/3sRNVl0), la principale certification mondiale qui évalue l’égalité des sexes et l’équité intersectionnelle sur le lieu de travail.

L’annonce a été faite par la Banque lundi, lors d’un lancement officiel en ligne organisé à la veille de la Journée internationale des femmes. Les participants étaient issus de l’administration centrale et de plusieurs bureaux régionaux de la Banque.

Bajabulile Swazi Tshabalala, la vice-présidente principale, a déclaré que ce lancement marquait pour la Banque africaine de développement une première étape dans le processus de certification EDGE.

« Nous avons fait des progrès notables. Davantage d’améliorations doivent être apportées, a déclaré Bajabulile Swazi Tshabalala. L’objectif est de donner aux femmes des moyens d’agir et de mettre fin à leur sous-représentation. La certification EDGE nous y aidera ».

En 2019, les hommes représentaient 83 % du personnel de direction de la Banque africaine de développement. Trois ans plus tard, la proportion de femmes dans les échelons les plus élevés de l’institution est passée de 17 % à 32 %, a souligné la vice-présidente principale.

« À la Banque, il est de notre devoir de donner l’exemple, a-t-elle insisté. Les organisations qui ne parviennent pas à atteindre un juste équilibre en termes de parité des sexes se font du tort. La certification EDGE est une responsabilité commune ».

Pour atteindre une parité hommes-femmes au sein de son effectif, la Banque africaine de développement s’est fixée comme échéance l’année 2025.

Lancée en 2011 lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial, la méthodologie d’évaluation et la certification EDGE sont conçues pour aider les entreprises à mettre en place un lieu de travail optimal pour les hommes et les femmes. Grâce à un processus rigoureux, des évaluations précises sur les rémunérations, la représentation, l’inclusivité des opportunités d’évolution de carrière, la formation et divers indicateurs d’une entreprise sont menées de manière indépendante. Au fur et à mesure qu’elles mettent en place des mesures efficaces et perçoivent clairement  des changements, les entreprises participantes accèdent à un niveau supérieur.

Plus de 200 entreprises, dont plusieurs banques multilatérales de développement, travaillent déjà à l’obtention de la certification EDGE ou l’ont déjà obtenue.

Mateus Magala, le vice-président chargé des Ressources humaines et des Services institutionnels de la Banque, a déclaré que l’institution travaillait d’arrache-pied pour devenir un employeur de choix et honorer ses engagements en faveur de l’égalité des chances pour tous ses employés.

« Nous nous employons à améliorer la parité entre les sexes à tous les niveaux au sein de la Banque grâce à la discrimination positive, a déclaré Mateus Magala. Nous voulons assumer nos responsabilités auprès de nos employés alors que nous nous transformons en une institution bancaire où existe l’égalité entre les sexes, nous voulons assumer nos responsabilités auprès de nos parties prenantes ».

« Le processus de certification EDGE est en train de faire évoluer, en termes d’égalité des sexes, l’ADN de la Banque », a-t-il affirmé.

« Aujourd’hui, alors que nous lançons la certification EDGE, nous déclarons publiquement que nous continuerons d’améliorer notre indice de parité entre les sexes, que nous axerons nos efforts sur les initiatives de développement des capacités qui nous conduiront vers une Banque où existera l’égalité des sexes, et que nous assurerons la promotion du personnel féminin qualifié, a ajouté Mateus Magala. La discrimination positive sera notre slogan ». 

Beth Dunford, vice-présidente chargée de l’Agriculture et du Développement humain et social a présenté aux participants d’autres réalisations de la Banque. Elle a insisté sur le programme de Discrimination positive en matière de financement pour les femmes d’Afrique (Affirmative Finance Action for Women in Africa, AFAWA, en anglais) promu par la Banque pour combler le déficit de financement qui pénalise les femmes du continent. « Jusqu’ au mois dernier, le Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé environ un demi-milliard de dollars américains de prêts pour plus de 2 100 femmes entrepreneures, a déclaré Beth Dunford. Nous avons également débloqué 12,7 millions de dollars pour améliorer les compétences de 17 000 cheffes d’entreprises et agricultrices en matière de finance et de gestion ».

Le système d’indicateur de parité des sexes de la Banque pour ses projets et ses opérations est un autre exemple de réussite. En outre, le programme « Codage pour l’emploi » de la Banque, qui enregistre un taux de participation de 47 % de femmes, ouvrira mardi trois nouveaux centres pédagogiques au Nigeria et au Kenya, a précisé Beth Dunford.

« Notre objectif est de nous présenter comme une organisation respectant l’égalité des sexes, en interne comme en externe et la certification EDGE est importante pour nous », a-t-elle ajouté.

Les participants ont assisté à des exposés suivis d’une enrichissante session de questions et réponses.

Jacques Edjangue, le directeur par intérim des Ressources humaines, a déclaré que les statistiques de parité hommes-femmes de la Banque, qui étaient restées stables depuis 2015, montrent qu’un effort au niveau de toute la Banque est nécessaire.

« En tant qu’institution bancaire, nous avons déclaré publiquement que nous voulions assumer nos responsabilités en matière de relations entre les sexes. Respectons donc l’engagement que nous avons pris aujourd’hui. Ce n’est pas seulement une question de ressources humaines », a-t-il conclu.

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