La Banque africaine de développement obtient la meilleure note pour l’émission d’un capital hybride par une banque multilatérale de développement, une première mondiale
S&P Global Ratings a attribué la note AA à la première transaction, la note la plus élevée pour un capital hybride
Le capital hybride est une combinaison de dette et de capitaux propres, qui complète plutôt qu’elle ne remplace ces deux sources de financement
Le Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a reçu une reconnaissance mondiale pour sa première émission de capital hybride, positionnant la Banque comme un pionnier du financement durable innovant.
S&P Global Ratings a attribué la note AA à la première transaction, la note la plus élevée pour un capital hybride. L’émission proposée serait la première jamais réalisée par une banque multilatérale de développement.
Le capital hybride aura un effet multiplicateur sur le financement de la Banque et permettra l’émission d’obligations vertes, sociales et durables supplémentaires pour financer des projets ciblant certains des défis de développement les plus critiques du continent, notamment la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau et aux services de santé, ainsi que les changements climatiques.
Selon le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, les banques multilatérales de développement mondiales et régionales sont appelées à modifier leurs modèles d’entreprise pour mobiliser davantage de financements à grande échelle, afin de lutter contre les changements climatiques et d’accélérer le développement. « La Banque africaine de développement est pionnière en matière d’innovations financières. Notre décision d’émettre du capital hybride nous permettra de mobiliser davantage de financements sur les marchés de capitaux afin de renforcer l’accélération de la croissance et du développement de l’Afrique », a déclaré M. Adesina.
Selon S&P, « la Banque africaine de développement serait, à notre connaissance, la première institution multilatérale de financement à incorporer du capital hybride dans sa structure de capital ». L’initiative de la Banque en matière de capital hybride a attiré l’attention du monde entier, notamment celle du groupe d’experts du G20 sur l’adéquation des fonds propres, qui a recommandé que d’autres banques multilatérales de développement explorent également les instruments de capital hybride.
Le capital hybride est une combinaison de dette et de capitaux propres, qui complète plutôt qu’elle ne remplace ces deux sources de financement. Il s’agit d’un instrument de financement bien établi, largement utilisé par les entreprises, les institutions financières, les compagnies d’assurance et les agences, mais qui n’a pas encore été utilisé par les banques multilatérales de développement.
« C’est une autre manière de renforcer l’assise financière d’une banque multilatérale de développement et d’optimiser son bilan. La Banque africaine de développement lance une nouvelle classe d’actifs, le capital hybride, émis par des banques multilatérales de développement notées AAA », a déclaré Hassatou N’Sele, vice-présidente chargée des Finances et directrice financière de la Banque.
M. Adesina s’est dit ravi de cette réalisation historique de la Banque africaine de développement. « Nous continuerons de répondre et de jouer un rôle de premier plan en matière d’innovations financières, face à la nécessité de mobiliser davantage de financements, conformément aux appels mondiaux à réformer l’architecture financière mondiale », a déclaré le président de la Banque.
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